mercredi 17 mars 2010

DANCE WITH ME




Nous sommes toujours en boite.

Je discute langoureusement avec Eva au bar, quand mon portable sonne.
J'entends un ami au bout du fil et je lui demande où il se trouve, car je ne perçois en fond sonore, que le bruit étouffé des basses de Poker Face de ma bien aimée, de ma muse même, ça sonne plus juste : Lady Gaga.

Et lui, dans un souffle, me répond qu'il est aux toilettes et qu'il ne peut pas passer à l'acte (...) car il ne connaît pas la fille et qu'il n'a pas de préservatif.
Il me supplie mon ami, même qu'il se montre assez convaincant pour que je décroche un peu mes yeux des pupilles brillantes d'Eva et que j'aille non sans réticence, non sans flemme conséquente, lui porter secours.

Alors moi évidemment, je quitte ma douce en pleurs vous pensez, effondré, je lui demande de réserver ma place, ainsi elle met une fraise tagada sur mon emplacement comme pour marquer son territoire, et là, j'ai subitement envie de l'embrasser parce qu'elle est trop mignonne, mais je me dis dans ma tête qu'elle est ivre et moi aussi, alors je ne fais rien (je suis une merde).

Eva, c'est la barwoman complètement saoule qui te fait des cocktails débordant de désir et de sexe alcoolisé, le sexe de soirée sucré, multicolore et acidulé vous voyez ce que je veux dire ? Oui un peu comme un bonbon arlequin voilà !

Putain, je me fais quand même doucement mais sûrement saouler par une fille experte en dosage de cocktail, alors mon orgueil en prend un petit coup au passage c'est certain...

Je me dirige vers les toilettes d'un pas lourd et, arrivé à destination, je glisse à mon ami le précieux objet sous la porte, mon pote sort de son abri et m'embrasse fou de joie, et sa copine aussi, si bien que je suis tout rouge de rouge à lèvres alors je me frotte vigoureusement devant la glace sale, grasse et fissurée, pour qu'Eva ne soit surtout pas jalouse à mon retour.

Je leur demande d'attendre un peu avant de s'exciter dans la cabine javellisée, parce que j'écris EVA dans l'urinoir en étant super concentré, vous savez avec la langue légèrement retroussée sur un coin des lèvres, et même que je peux l'écrire plusieurs fois son jolie prénom parce que j'ai beaucoup bu et puis ça m'amuse un peu aussi.

Vous pensez que si Eva apprend que j'écris son prénom avec mon urine, elle va craquer pour moi ?

Merde je suis pitoyable ce soir, même que je commence à me dévisager en effleurant mes joues barbues : J'ai des yeux de cocker coké, et des joues de castor récemment opéré des dents de sagesse.
Je suis vraiment très alcoolisé.
Je pense alors tout fort : «Coco Cocker Coké Coca Cocu Cocasse...».

«Sacha ta gueule !»

Je reste bloqué à «Coquille» et en décide d'en rester là.

Au bout d'un moment, à trop faire patienter les deux amoureux, j'entends leurs premiers gémissements alors je retourne illico sur le Dancefloor.

Le DJ commence à me les briser sévère ce soir à passer de la grosse daube commerciale, il m'a habitué à mieux.
Par contre son hommage à Michael Jackson était touchant, j'avais une petite larme bleue comme mes yeux, et qui coulait doucement, tendrement le long de mes joues et finissait sa course dans mon verre.

Devant mon Mojito, je croise les doigts pour qu'il me passe autre chose que Cascada, je prie très fort, je prie très très très fort !

Et c'est sur Discobitch que je finis par prendre mon pied, comme ça, d'un coup, c'était bon, orgasmique, et ce sans simuler, je ne suis pas une fille après tout.

Ouais, sans simuler.





lundi 15 mars 2010

Pills


Pat, il a bien raison. Mais pas besoin de payer, y'a la prescription.
Charlie, Rosie, Lalanne, même combat : héros incompris, talents infinis ( Non, imbus de nous même ne sera pas notre crédo ).

Un énième retour , me direz-vous. On ne parlera pas de nouvelles formules, on est pas au Figaro.
Juste le droit nous a donné le temps que notre décadente fainéantise nous a empêcher d'utiliser.
Et c'est le moment de se reprendre.

Notre vie depuis 9 mois ? Un gosse ( sans jeu de mots) , dont il est temps de continuer l'écriture ; des calvas ; un peu de musique ; des textos pour Charlie, des appels de Rosie ( Peut-on parler de suite logique ? ) ; des bartimitzva ; des projets ; Des Roses pour Charlie, des Charly pour Rosie.

Pas d'envolée lyrique pour ce premier , juste une mise au point.

Charlie, Rosie, même combat, celui de ne pas tomber dans l'oubli .

vendredi 19 juin 2009

Whatcha' Got




I know it.
She'll be mine.

mardi 19 mai 2009

Elle m'a dit d'aller siffler là haut



Il faut que j'arrête Brel au moins jusqu'à la fin de cette semaine, je ne sais plus vraiment ce que je veux, ni le réel sens de mes choix.


Allez, faisons la fête.

Nous sommes dans une étrange position,
Sans larmes mais les yeux rouges,
Avec nous, des mélodies et la nuit,
Comme seule compagnie.

Cette nuit qui nous aime, qui nous prend.
Les capuches voilent nos voix,
Nos discours frissonnent eux mêmes de leur légèreté,
L'herbe est trempée, plus loin, leur mascara a coulé.

On a envie de sourire, de sourire.
Et sans toucher nos cheveux, à peine,
Le soleil nous éveille.
Le soleil est la pire saloperie existante,
Par lui seul nous contemplons notre vie aliénante.

Et tout recommence.
Les yeux redeviennent bleus ou bien vert,
La tête bourdonne, même nos sens nous abandonnent.

Mais s'il fallait choisir,
Nous y retournerions chaque jour.

We'll be back in the forest,
Back in the forest.





Arthur&Charlie

lundi 18 mai 2009

« On est tous dans le même pétrin et on nage ensemble dans la même galère. La question est : Veut-on vraiment en sortir ? »

III


Sacha est intelligent mais l’éducation généraliste d’aujourd’hui n’est pas faite pour lui.


Il est incapable de se mettre en concurrence avec qui que ce soit et est tout aussi impuissant envers les multiples sarcasmes lycéens.

Il est de ceux qui pensent que leur vie est entre leurs mains et qu’ils n’ont besoin de personne pour la mener à profit.

Pourtant il n’en est rien.


La nostalgie du temps qui passe habite ses pensées (comme dans le Pont Mirabeau d’Apollinaire ), sa jeunesse s’envole et il ne peut rien y faire, juste le sentir au creux de l’estomac, comme un poids plus lourd chaque jour, et dont on ne peut se débarrasser.


Il est aussi de ceux qui critiquent le monde dans lequel ils vivent mais qui ne font rien personnellement pour le changer.


Sa philosophie ?


« Comment un homme peut-il changer le cours du monde à lui seul ? »


Mais il y en a eu des hommes comme cela !

(Bon c’étaient le plus souvent des pourris c’est vrai.)


Sacha est ce mec qui crache sur le président, méprise la misère, bonifie le communisme et pisse sur l’éducation.


(Il n'avait pourtant ni les dreads, ni les poux, ni le baggy et ni l'odeur.)


Non lui c'était:


PINK FLOYD PINK FLOYD!






NB: (Heureusement que Charlie et Rosie ont toujours prôné l'anonymat, oh douce liberté que nous offre notre "marching powder"... You make us cry but we love you.)




Charlie

dimanche 17 mai 2009

Quizas, Quizas


J'ai 18 ans.
Oui c'est con je les ai depuis quelques mois. Mais là, une grosse révélation, un uppercut qui te fait vaciller.
Ouais j'ai 18 ans.
Et d'un coup, tu réalises. Oui j'ai joué au con . Mais pourquoi j'ai fait çà ? Putain j'ai perdu beaucoup de temps avec mes conneries.
Çà te fait mal un peu mal, tu ne sais plus trop qui tu es.
Mais c'est quoi 18 ans ? Un âge, une année de plus. Plutôt un stimulus qui te fait prendre conscience que tu n'es plus un enfant.
Un bilan , aussi tôt, c'est triste. Mais là ,oui, j'ai grandis.

Rosie

dimanche 10 mai 2009

«C’était la frontière à passer pour devenir adulte. J’étais vraiment con à 16 ans».


II


FUCK.

Il n’y a rien de pire que d’être réveillé en plein rêve.

Surtout quand ce dernier est subtil, enfin du moins, il te fait drôlement de bien au moral ce rêve, ou cauchemar peu importe ; de toute manière ça se rejoint.





Je ne suis plus là, je voyage, loin, assez loin même…

Enfin de toute façon, on m’a réveillé donc c’est fini.



J’ai reçu trois messages cette nuit :

Claire : Réponds moi… → Ca me fait sourire.

Orange Info : Votre compte… → Pas intéressant.

Raph : Tu ne viens pas en cours ? → Merde.


Le temps d’enfiler le polo Fred Perry froissé, le Levi's déchiré et mes célèbres Converse dégueulasses, je me coiffe dans le bus 505 car je n’ai plus les cheveux longs depuis mon dépucelage romantique.

J’espère malgré tout au fond de moi que la barbe, les yeux rouges et la forte odeur de café, et bien, que tout cela passera inaperçu devant mes meilleurs amis pour la vie :

Les profs.


En attendant, sur la route, à côté du gros mec à côte de moi qui transpire comme jamais, j’en profite pour regarder le paysage.

Il fait beau à Bourges aujourd’hui, c’est bizarre.

J’aurais dû prendre le train et partir sur la côte avec ma guitare tiens…

C’est follement inspirant la côte ensablée sous le soleil, les vagues, l’air salin et les premières jupes à fleurs qui apparaissent...


TERMINUS DESCENDEZ DU BUS.


Je suis à cinq minutes du lycée, autrement dit j’ai largement le temps de griller une Lucky et de terminer l’écoute de la chanson en cours : Us de Regina Spektor.

Je tourne la tête et aperçoit un mendiant qui chante en grimaçant : Pas d’argent, sept enfants à nourrir, yé soui yougoslave.


J’augmente le volume.


A ma gauche, un mec tend soixante euros cash à un fournisseur de survêtement Adidas « agrégé », le tout sous les yeux du pseudo Yougoslave qui rechante sa poésie, mais le cœur n’y est plus.

Et le mien d’ailleurs ?


J’écrase ma cigarette.


Bon je frappe ou je ne frappe pas ?


Je frappe.

-« Bonjour, désolé, problème de bus.

(Inutile de faire une phrase, ça les énerve plus qu’autre chose)

- De bus tu dis ?

- Oui.

(J’avais sorti l’excuse type du lycéen, qui n’était vérifié qu’une fois sur 10 paradoxalement)

-Bon à ta place.


Je m’assieds à côté de Julie et enlève mon sac en bandoulière, mon briquet tombe et elle me le ramasse gentiment.



-« On ne t’as jamais dit de porter des jeans plus serré au niveau de la taille, on voit tout tu sais… que je lui dis.

-Ta gueule Sacha. »


Julie c’est la jolie blonde qui me hantait quand j’avais 16 ans, maintenant elle était d’une gentillesse extrême, si bien que je la considérais comme ma meilleure amie, tout simplement.



(Elle avait dû tomber amoureuse elle aussi.)




Charlie


lundi 27 avril 2009

« Les sentiments nous tiennent par la main. Il ne tient qu’à nous de nous en libérer ».



I



Sacha ne s’était pas rasé depuis deux semaines si bien que l’on pouvait déjà apercevoir une barbe bien fournie percer sous ses joues.

Il avait décidé également de ne plus se couper les cheveux, et c’était un fait rare qu’il se les lave plus d’une fois par semaine ; il était soit économe, soit un grand amateur du Carpe Diem, a chacun son opinion.


Allons au but.


Sacha a 16 ans depuis deux mois et se fait sacrément chier dans sa vie ce qui fait de lui un mec intéressant à tout point de vue.

Il habite un modeste T3 avec sa mère, c’était en périphérie de la ville, Bourges je crois, un nom comme ça.


Il ne fait pas très beau là-bas, c’est une ville à l’Anglaise, aux briques rouge vif et au teint gris, comme si l’adéquation avec la pluie était de mise.

Pourtant, Sacha n’a jamais songé à la quitter.

Motif ? Trop jeune.


Sa scolarité ou plutôt le fait de se rendre au moins au lycée, consiste à traîner avec ses potes, fumer avec les mêmes, et écumer les bars environnants.

En fait c’est un rêveur comme John Lennon mais le talent en moins, il se définit volontiers comme un mec cool et stable et pense sincèrement être le garçon idéal dont toutes les sixteens à franges pesant 35 kilos rêveraient.

Evidemment pour parfaire le tout, il est secrètement amoureux de la blonde de sa classe assise au premier rang, à la troisième table en partant de la gauche et qui portait un slim si peu serré que tous les mecs dans un élan de finesse, faisaient tomber un objet au sol pour qu’elle le leur ramasse en dandinant.


La dernière fois avec elle ça a donné cela :

-« Tu pleures Sacha ?

-(Merde, je dois encore être bien défoncé).

Euh non, je vais bien, vraiment…

En fait…

(Putain ce n’est pas original mais je t’aime connasse…)

Tu sors ce soir ? »


Voilà.


Sacha a 16 ans, découvre beaucoup de choses et parmi celles-ci, l’amour.

Enfin je crois que ça s’appelle ainsi non ?

On devrait admirer ceux (ce doit être les Grecs) qui ont inventé le mot Amour.

C’est vrai, pouvoir faire entrer en cinq lettres : déception, mal de ventre, caféine, tabac et pleurs, ça tient réellement du génie.

Pour certains, c’est la plus belle des maladies, comme le chante si bien notre Alain Souchon national par exemple.

Peut être après tout.


Mais c’est aussi l’une des plus douloureuses.


C’est ainsi que Sacha est tombé malade après que la jolie blonde de sa classe (assise au premier rang, à la troisième table en partant de la gauche) ait embrassé trois gars devant ses yeux. Cette fille n’avait bien entendu rien bu ce soir là, mais devant trois paires de Ray-Ban, des franges et une main aux fesses, n’importe quelle adolescente Rock&Roll aurait succombée.

Surtout quand l’un des mecs était le sosie craché d’Adrien Gallo des BB Brunes.


Sacha s’est barré du parc où se rassemblait la jeunesse enivrée.

Avant, il a piqué une Marlboro (Light) à une brune à fossettes occupée à vomir son maigre repas, non sans la traiter vulgairement de traînée au passage.

« - Je suis peut être une p*te, mais moi je chiale pas comme une merde ! »

Il passa sa main sur sa joue.

C’était salé, ce n’était pas de la bière.

C’en était assez pour céder obligatoirement à la facilitée.


C’était le plus gros joint qu’il s’était roulé seul, mais l’épaisse fumée ne dissipait pas pour autant ses pensées sombres. Il était si triste qu’il ne ressentait plus que la chaleur de l’herbe qui se consumait entre ses mains.


Il se leva quarante-cinq minutes plus tard, brancha son Ipod et c’est en écoutant 21st CenturyCrooners de Ghinzu qu’il se mit à courir sans but, ses Converse déchirées foulant les pavées de la vieille ville.


Sacha avait le cœur brisé, c’est pourquoi son dépucelage sentimental acquis, il pensait n’avoir besoin que de tabac, de pleurs et de caféine pour espérer se reconstruire.



Il avait attendu 17 ans pour naître




Charlie


dimanche 19 avril 2009

Va, tout s'en va




Qu'est ce que la peur à part l'appréhension d'une inconnue ? Inconnue, oui toujours, car on a beau déjà avoir vécu cette situation plusieurs fois , il y'aura toujours un refoulement, par une force invisible, un gardien .

Alors qu'est ce que cette force qui me pousse à toujours revenir vers ce qui me fait mal ? Pourquoi pas simplement l'ignorer , passer outre ? Désir de destruction, surement. Connerie aussi. Esprit de conquérant, ne supportant pas l'échec , pourquoi pas.



Rosie.

vendredi 17 avril 2009

Un temps, pour tout. Et là, c'était le moment.






Charlie et Rosie
, la fin d'un cycle . Oui on va tout quitter. Tout ? Il n'y aura encore que ceux qui veulent se leurrer à base d'on ne s'oubliera pas ou autre mièvrerie , souvent féminine.
Si il faut se voiler la face pour pouvoir profiter de ces derniers jours , putain qu'est ce que je vais me faire chier.

Charlie et Rosie, c'est aussi un nouveau départ. L'aurions nous imaginer, un jour , que l'électro nous ferait vibrer ? Que le hip hop , toi le poète mélodieux, te ferait trembler ?

Charlie et Rosie, c'est nous, c'est tout.

Rosie

jeudi 16 avril 2009

I hate you, FUCK YOU


Come back soon

WE'LL MAKE YOU CRY


samedi 17 janvier 2009

Act as the perfect disguise



Olivia est une catin
Au slim noir trop serré.
Elle ne se souvient jamais le lendemain
De combien de mecs l'ont baisé.
Il y a sa frange dans ses yeux
Et ça l'empêche de crier,
Et une bouteille de rosé
Que toujours elle a serré.

Olivia est encore en soirée
Dans la nuit et même le jour,
Avec une blonde qui rit
De beaux exploits et d'amour.
Olivia elle n'aime personne,
Ou seulement l'herbe dans sa poche,
Qu'elle ne fait que caresser.

Olivia est une putain
Qui danse en fermant les yeux,
Mais en ouvrant les mains.
Et dehors elle sort, dehors
Quand vient l'envie de son corps
Et c'est sa robe qui tremble,
Comme sa frange sous ses yeux.
Elle a froid alors, et rêve contre ses mains.

Olivia est une putain.
Mais une putain qu'on n'oublie pas.

samedi 1 novembre 2008

Thanks Todd Edwards


Frissons, frissons... Qu'est ce qui vous pousse à jouer avec nous ? J'aimerai juste comprendre, histoire de tenter de vous pardonner.

Votre égo qui a besoin d'être regonflé, car non vous n'avez pas perdu, vous avez toujours le dernier mot ? Votre besoin de destruction, car rien ne peut finir sur une bonne note ? Femmes... Si un jour nous devions nous venger de la moitié des souffrances que vous nous faites endurer, le monde serait bien triste sans votre sourire divin.

Il fait doux ce soir. Et pourtant, je frissonne.


Un besoin d'écrire, même si je ne le fais pas avec brio, à la manière de Charlie. Mais là je crois que j'en peux plus, je vais imploser.

Rosie

dimanche 26 octobre 2008

Je n'oublierais jamais


On trempe nos larmes dans un café noir
Nos ongles se croisent et nos mains se prennent
Devant nous la place des hommes, qui d'un pas hésitant, vivent et somnolent
Tes yeux dorés n'ont rien de tristes, miroirs, ils reflètent mes désirs et caressent mon âme comblée
Je n'entends plus rien, ma tête bourdonne et mes veines se noient
Doucement, tes cheveux et ses boucles dansantes m'enlacent, de jasmin, de lilas ou d'un parfum des îles
Et c'est mon cœur alors, qui cesse de rêver
Je suis seul, assis contre un décor sinistre, mais qui tendrement me berce, comme un enfant
Quand l'automne arrive déjà, les hommes marchent en pensant
Et s'écoule sur ma joue gauche, une larme, doucement


Charlie


vendredi 17 octobre 2008

A Montmartre nos coeurs,

Elle possède la voix qui, couplée à sa beauté, en fait le plus excitant des aphrodisiaques masculins.
Ou seulement le mien.

Quant à Alex, je pourrais sans doute choquer si j'en parle, alors je m'abstiens parce que j'ai sûrement
des réactions étranges à propos de lui.




Je n'ai plus de migraines, juste tout plein d'accords et des textes qui me viennent d'un coup, ça fuse dans ma tête comme cela, et le plus souvent cela arrive quand je suis en cours.
C'est terriblement frustrant vous comprenez, quand on a un crayon comme guise de guitare.

C'est donc un duo à la Tellers qui va naître sous peu, car on a tous deux envie de rêver en cet froide automne qui arrive, comme beaucoup d'autres.


Charlie

samedi 20 septembre 2008

Etre désespérer, mais avec élégance

Que procure ,

Un réveil à base de No Buses ou Girl of Russia ?

Un trajet matinal, contre la vitre givré du bus, avec See the sun ?

Une tentative de réveil, sur le trajet du lycée, en essayant Housi ?

Un retour en bus, tard le soir, avec The time has come again ?

Un départ pour l'inutilité, pulsé par Move my body ?

Un retour, harassé, de cette perte de temps, dans le noir, avec une fine pluie, et Nobody loves you ?



Une solitude assommante, dans le lit, avec la pluie sur le velux, et I love the rain the most ?

Une soirée , avec Dance Wiv Me ?

La fin, vers 5h, seul, dans le froid, une cigarette, Les Princes de la ville ou Jackpotes 2000 ?

Surement plus de sensations, sentiments, qu'aucune autre chose ne me procurera jamais. La recherche, toujours, de LA situation, qui te paralysera le plus, celle qui te fera pleurer sans comprendre, ne serait pas un objectif suffisant dans une vie ?


Rosie

jeudi 18 septembre 2008

Surenchère, surenchère


Pourquoi ? Pourquoi obligatoirement serait-ce un défaut ? Pourquoi ne pourrais-je pas l'envisager comme une certaine qualité ?
Oui, je les aime.
Les femmes, toutes.
Mais voila, un personnage se construit, à base de dires d' harpies, jalouses je l'espère, au moins elles souffrent.
Mais voila, toujours ce doute qui persiste, jamais la confiance n'existe.
Mais voila, le point de non retour est atteint.
Comment faire?
Comment annihiler l'image transportée?
Comment leur montrer que, putains, je peux être leur rêvé, sachant que jamais, au grand dieu, l'idéal sera mon adage?

Non, je ne suis pas manipulateur. J'aime juste les femmes,

Toutes.


Rosie

Dangerous





Je me sens seul.
D'ailleurs si je pense que cette rentrée scolaire est la pire de toute c'est que mes pensées sont encore en Amérique.
Amérique de mon cœur, comme tu m'as été follement inspirante.
Nous sommes mariés maintenant; je me suis fiancé avec New York l'année dernière et me suis définitivement marié avec la Californie cette année, tout en étant terriblement amoureux de San Francisco, qui m'aimait aussi bien entendu; on était sacrément heureux oui.

Retour en France, ce cher et tendre pays démocratique, le 29 août.

Parler encore de rentrée deux semaines après l'officielle est sans doute évocateur, il est sûr que me plonger dans les cours scientifiques requiert plus qu'un mois d'adaptation, mais pourquoi alors avoir choisi cette filière si c'est tout simplement invivable?
Et bien je pense tout simplement, que la scolarité sous ses diverses options ne m'intéresse plus, que j'étudie la littérature, les langues ou bien encore l'art, je serais dans chaque cas assis sur une vulgaire chaise à rêver d'ailleurs.

Comme j'aimerais prendre le premier train venu, n'importe lequel, enfin non mon choix quant à la destination ne serait pas innocent, quoique, je serais prêt à tout oublier tellement je suis fatigué, vraiment.

Qu'on soit à Montpellier, qu'on retourne partout; je ne sais pas moi, mais qu'on vive enfin pour nous, nos vies rêvées.
Jouer de la musique, écrire juste par plaisir et par valeur purgatoire.
Pouvoir partir loin quand j'en ressens l'envie fatale.
Il y a tellement de choses que je ne comprends pas à la Liberté.

Quoiqu'il en soit, j'ai sûrement une sacrée dent contre l'éducation.


Charlie

dimanche 27 juillet 2008

"Je breaking bad , définitivement "


Après çà, on en sort rapproché, sûrement.

On en a découvert , des choses.
Des personnes aussi.
Simplement merci, à tous.





jeudi 12 juin 2008

Can't take my eyes off of you


Me voila tout à coup térassé. Le pouvoir d'un regard, est hallucinant. Ca commence par un croisement, banal , qu'on croit juste comme étant le fruit du hasard.

Et puis tu as le deuxième, celui qui te dévaste . Celui ou tu ne vois plus le visage, juste un halo flou, avec comme phares les yeux. Ces yeux, qui d'un coup arrête tout autour. Non, elle ne peut pas me lancer ce regard là, pas elle, je dois être fatigué. Et là ,çà s'arrête. Mais tu vois tu as encore l'envie de recommencer, voir si c'était le hasard, ou s'il y a vraiment eu une osmose.

Alors tu te lances un défi. Si on passe le panneau avant 10 secondes, il y en aura un autre , un autre moment d'euphorie. 1, 2 , 3. Accélère putain de bus, accélère. 4, 5 , 6. Mais merde pourquoi tu es si lent . 7, 8, 9. Oui, c'est bon. Ouf. Un rire, tiens. Et là, çà recommence. Plus long, plus intense. Plus fou surement. Tu te poses la question, et si quelqu'un me voit, nous voit ? Donc tu y mets un terme. Mais personne ne t'a vu grand.

Et tu regrettes, et tu retentes.

Et le bus arrive.

Et c'est fini.

Rosie.

mardi 10 juin 2008


Intouchables, certes.

Mais tellement magnifiques et désirables...
Rosie

lundi 9 juin 2008

Décris la moi.


Je pense que l'amour est d'une réelle simplicité.

Seulement, l'homme a toujours voulu la rendre plus complexe qu'elle ne l'est, il a voulu la personnifier, l'apprivoiser pensant sans doute qu'elle n'était qu'un simple rouage morale et physique de leur existence, nécessaire à la recherche inconditionnée du bonheur sur Terre et dans un but plus charnelle, il a fait de l'amour une justification qu'est le plaisir ou plus finement la procréation.

Moi, je n'ai jamais pu adhérer à cette vision.
Je pense que l'amour est plus que tout regard, plus que tout touchés, l'amour c'est la nature, c'est l'abstraction d'un monde qui nous ronge, c'est l'essence d'une morale profonde où tout homme peut se conforter.

C'est dans ses instants, têtes contre tête en fermant les yeux et en ne parlant pas qu'on touche l'amour de nos mains jointes, c'est dans ce moment qu'on se sent homme, qu'on ne se sent plus inutile ou isolé et que notre existence est justifiée au plus profond de nous même, l'amour telle que je la vois est le dernier rempart contre la civilisation noire de notre siècle et elle seule, peut nous défendre contre la monotonie mortelle qu'est la vie.

On peut donc finalement penser et c'est tout à fait légitime je l'accorde, que l'amour est le plus beau des sentiments que l'on puisse ressentir en tant qu' homme.


Seulement pour nous, elle donne très souvent cela.
Charlie

mardi 27 mai 2008

"You May Say, I'm a dreamer, but i'm not the only one"



Ce sentiment d'impuissance, face à tant de situations.

Non, je ne peux pas, je subis sans répartie possible, aucune.

Cette souffrance réduit à néant , toutes projections possibles.

Acte de présence, cette perte de temps démesurée.

Et puis merde, arrête. Il t'aurait servi à quoi ce temps ?

A végéter dans un état second ? Là, au moins, tu peux admirer l'Oeuvre Obscure qui causeras ta perte.

Fais attention, ne me choisis pas, pas sans connaissance de cause.

*Cape Cod Kwassa Kwassa - Vampire Weekend

*Sérieux dans nos affaires - Assassin
*Midnight swim ( Surkin Remix ) - Para One
*Peaches ( Les Petits Pilous Remix ) - Blende




Rosie.

mardi 20 mai 2008

On sera bientôt ensemble,

Et le temps s'arrêtera.

Enfin, j'arrêterais de rêvasser, car cela m'épuise d'y penser jusqu'en dans les moindres détails.
Si ce n'est que pour se réveiller soudain, dans une salle de cours, étroite et chaude, comblée par une trentaine d'élèves en pleine réflexion cérébrale, n'ayant d'yeux que pour l'enseignant qui leur fait face et leur sourit, achevant ce beau portrait.
Car oui, la vie au lycée ou en dehors est belle après tout...

Moi, je ne veux plus rien imaginer.

Je souhaite seulement, que cette étreinte ne soit que de longues secondes amoureuses, que ce tendre moment m'enveloppe de toute sa puissance, que mon sang glacé se fige.
Que mon cœur lâche peut-être.

Alors, que le monde sache au moins que je l'ai toujours aimé même s'il m'attriste.


Charlie


lundi 28 avril 2008

Elle a jeté mon âme à bouffer au néant me laissant le cœur vide, elle a fait des fertiles des averses, l’aride.


Oppresseur,


A force de sourires, d'odeurs, de postures, tu nous troubles.
Jouer l'être faible, sans pouvoir , endort nos soupçons.
Toute chose de cette vie, tourne autour de toi, indubitablement.
Toi seule est maître de nos sentiments, en un mot tu peux nous griser comme nous assassiner.
Insatiable de domination, tu n'hésites pas à nous écraser, pour arriver à tes fins.
Tes désirs, d'un claquement de doigt , sont exécutés.

Pourtant, un jour, notre communauté asservie brisera ses chaînes que représente ton charme, aux apparences charnelles pourtant sincères.
L'escalade que provoque ton apparition, un jour, entraînera la fin d'un temps.
Tes rôles aux allures pourtant certaines, sonneront faux. Tes déguisements tomberont.
Un jour,pour nous tous, opprimés , le véritable sens de l'amour nous enivra de repos et de paix.

Putains, il sonne le glas de votre oppression.



Rosie

mercredi 23 avril 2008

Voyage au bout de la nuit


Un son, à s'injecter directement dans les veines.
Un son et des mots, qui nous transpercent le cœur jusqu'à nous inhiber de toutes autres pensées.

Une décharge poétique qui alimentera sans doute, ma mélancolie naturelle pour longtemps.

Cette sensation toujours, cette tristesse mêlée au sentiment réconfortant de ne pas être seul à avoir des considérations sombres sur le monde environnant.
Je ne suis pas capable de détailler cette œuvre comme il se doit, non, les mots me manquent.
Seulement, je dirais que cet album, c'est un livre.
C'est un journal intime précisément.
Nous sommes dans un train, nous pensons; rupture amoureuse, société condamnée et condition humaine contrastent sobrement avec le paysage qui défile devant nos yeux fatigués, lourds du poids des mots.

De Varsovie à Paris, c'est une Histoire qui se déroule dans mes oreilles.

Un voyage prenant racine au plus profond du pessimisme, libérant une poésie amère et subtile qui nous enlace la nuit en effleurant nos rêves.

J'en tremblerais toujours.

"Oui je sais je suis glauque avec mes chansons tristes, mais j'emmerde le monde et il me le rend bien"




Charlie

jeudi 17 avril 2008

"Baby, you are gonna want me"

Ce retour, ce changement.
Malgré une atmosphère vraiment peu propice, l'euphorie d'un nouveau départ m'a envahi.
Pour cela, merci.
Ces vacances, si ... bizarres niveau commencement.
Ce retour aux sources, musicalement parlant, va encore m'être préjudiciable. Entendons-nous, çà va m'enrichir. Mais je vais encore me faire huer...
Enrichissement à base de Public Enemy, Outkast, et autres groupes que je pense hip hop.
Mais on n'oublie pas d'où on vient, et les Puppets (merci Charlie), buzz de la génération myspace (Manoeuvre, quelles conneries tu peux débiter), redonnent le sourire.
Sentir ce vide, vraiment dur. On ne peut pas perdre une habitude comme çà, çà fait tellement drôle. Rarement eu autant de réserves, on croirait un isolement. Ça fait mal, moralement parlant.
Et puis il y a le retour de cette indifférence, oubliée avec le temps, qu'on pensait enfouie.


Elle ressurgit au plus mauvais moment, on fait avec.
Se plaindre, forme d'impuissance qui veut faire plonger les autres avec nous.
Ne jamais céder à ce chantage, on en sortira ensemble.




Rosie.

mardi 15 avril 2008

"And my fingers scratch at my hair "


Presque un mois d'inactivité.
Un mois.
Je m'aperçois maintenant qu'il aurait peut être fallu réfléchir avant de me lancer dans cette histoire qui en recouvre en elle même tant d'autres, vagues et profondes, démesurées sans doute, que je ne peux que la continuer.
Rien n'est fini, que ce soit pour moi ou pour Rosie.

Pour ma part, si cette histoire est restée dans l'ombre pendant un certain temps, la littérature en est la seule coupable.
Elle me fait rêver, réellement rêver depuis quelques semaines.

Il suffit qu'elle parte longer la Manche pour que je ne pense qu'à la baie de St Malo, lointaine déjà.

La mer est si jolie quand elle reflète la poésie, quand l'écume blanche berce les voiles au loin, et les vieilles barques chargées de souvenirs, dansent, glacées.
Quand le sable peu fin, irritant, te parcourt la peau maladroitement, tu trembles et contemples cette robe endormie, perdu.
Tu l'entends si bien la mer, tu en tombes irrémédiablement amoureux.
Moi, je l'aime, la mer grise et triste, froide et salée, la mer songeuse qui me prend tout à elle.

Que l'été arrive, vite.

Enfin, en pensant à mon cher Arthur, j'ose écrire:

J'aime la littérature.
Or une littéraire aime la littérature.


Charlie

lundi 17 mars 2008

"Back dans les bacs, on est encore là "


Après une profonde et longue passivité, serait-ce un retour ? Pas sûr. Une grosse désillusion ce week-end ne pouvait que suivre la bonne nouvelle . Et encore cette écriture morne, aucun second sens, je ne sais décidement pas écrire.


Excellent Choice - The Horrors ==> Métallique, une des moins sombres que j'ai la chance de connaître des Horrors.

Nobody loves you - John Lennon ==>
N'étant qu'un novice sur les Beatles et la musique en général, je ne peux pas m'étendre. Mais cette balade est magnifique.

Australia - The Shins ==> Un bijou de légèreté, un clip tellement simpliste mais... magnifique quoi.

La fièvre - NTM ==> Je ne vais pas me justifier, NTM étant un des seuls groupes de rap que j'aime, un de mes rêves musicaux serait de les voir en concert.


Cheer it on - Tokyo Police Club ==>
On dirait une putain de chanson enfantine, un mélange d'une comptine et d'un jeu video . J'adore .


Parenthèse, je n'ai aucune prétention d'être mature. Mais si tu recommences à exposer une telle puérilité, crois moi tu risques d'avoir des surprises. La confiance ne te va pas, vraiment pas.
A bon entendeur.


Rosie

samedi 15 mars 2008

"On va vous parler du brouillard, car en Belgique il y a beaucoup de brouillard."


S'il fallait que j'étale chaque moment d'une soirée, minute par minute, pour conter des exploits osés sous l'effet d'une sobriété exemplaire, je retournerais sans hésiter vers Skyrock et ses blogs minutieux.
Seulement afin d'innover, je ne parlerais pas de mes consommations diverses ni de mes frasques puériles.
Non, je vais uniquement me concentrer sur l'aspect musical d'un concert, trait mis depuis quelques temps de côté par certains.
Ce soir, il n'y a pas de chanteurs arborant leurs Ray-Ban et suant sous leur perfecto "Rock and roll" exprimant si bien leur talent.

Je me sens si bien.

Une première partie intéressante, les tout aussi Belges, Flexa Lyndo.
Certains morceaux sont accrocheurs et permettent de chauffer allégremment une salle comble comme il l'était prévu.
Le chanteur tire de sa guitare des riffs précis, transcendants, et sa voix légèrement chevrotante n'est pas sans rappeler celle de Brian Molko.
Une prestation donc plus que correct à mettre au profit des Flexa Lyndo qui malgré leur courte apparition, ont laissé dans la salle un sentiment de contentement.

Girls in Hawaii.
Sans aucun doute le groupe le plus doué musicalement que j'ai eu la chance de voir en concert.
Tout débute sous le premier single du dernier album This farm will end up in fire, sans doute une de celles que j'attendais le plus, souvenir d'un après-midi planant.
Le groupe enchaîne ensuite Bored et Sun of the Sons, l'ambiance monte crescendo dans un public majoritairement constitué de fins connaisseurs des Belges, il n'en faut pas plus pour que ces derniers se lâchent sur scène et laisse entrevoir une expérience des grands rassemblements (Benicassim, les Vieilles Charrues...) indéniable.
Les mélancoliques Shades of time et Colors sont entonnés dans un climat pesant.
Grasshopper réveille la foule, contraste ensuite la magnifique Couples on TV dont la maîtrise musicale émoit.
La très attendue Birthday call qui ne faillit pas à sa réputation scénique précède l'instrumentale Road to Luna, acérée et qui clôt le concert.
L'ambiance est à son comble pour le rappel, les Girls in Hawaii ne tarderont pas à revenir interprétant trois chansons de leur premier album dont Bees and Butterflies.
Un ultime rappel est tenté, gagnant.
Le groupe nous fait cadeau d'une reprise des Beatles, Tax man, famélique.
C'est enfin Antoine, qui seul sur scène, nous gratifieras d'un moment acoustique prenant avec la magnifique Plan your escape.


La Belgique.


Charlie

dimanche 2 mars 2008

"Ne plus vouloir se faire aimer , pour cause de trop peu d'importance"


Une projection qui anihile violemment toute sorte d'idées de solutions possibles. S'en plaindre, ou juste en profiter, dans l'insouciance ou dans la naïveté, çà ne dépend pas vraiment de moi je pense. Bref, arêtte toi, çà ne ressemble à rien quand tu parles.



Doctor Pressure - Mylo vs Miami Sound Machine ==> J'aime.


Only Love Can Break Your Heart - St Etienne ==> Gros coup de coeur , mélange electro avec quelque chose que je peux pas définir, une musique à la Télépopmusic , genre que j'affectionne assez. Planant serait le mot.


Fuck Me Pumps ( Mylo Remix ) - Amy Winehouse ==> Encore l'Ecossais , avec une anglaise pour qui (je sens la lapidation) je ne ressens pourtant aucune adoration. Mais cette chanson est assez légère .


Avec Elégance - Jacques Brel ==> Je suis soufflé quoi, j'ai l'impression qu'il me raconte, même si je dois être hors sujet .


Welcome To Tijuana - Manu Chao ==> Oui je sais, Manu Chao quoi. Mais il a tellement bercé mon enfance musicale, que je suis obligé quoi.


"Brûler sa jeunesse mourante, mais faire celui qui s'en dispense "

Rosie.

mardi 26 février 2008

"God blesse America, God blesse America"


J'ai l'impression d'avoir quitté cette simple histoire depuis longtemps, d'avoir manquer certains faits.
J'ai oublié à quoi mes idées étaient occupées il y a quelques semaines.

J'ai tout oublié.

Ces derniers jours furent évocateurs.

Telle une routine, l'actualité me ronge chaque soir en période de lycée; je pars morose, je reviens accablé et fatigué par une mélancolie croissante au fil des jours.
Il fallait que je parte loin pour ne pas être gangrené par cette vie éplorée, il fallait que je rencontre un individu pessimiste pour me conforter dans mes idées.
C'est très futile cet instinct d'essayer de trouver une personne qui te ressemble moralement.
Seulement à voir ces "Houna" se trémousser partout, tu deviens un paranoïaque sentimental endurci.
Là-bas, je suis vide de toute réflexion, je suis la neutralité absolue, le pantin rêvé de ce système infernal.
Là-bas, je suis libre de tout, il n'y a aucunes frontières de véhiculées, il n'y a rien de malsain et les individus sont tout simplement irréfléchis.
Là-bas, je suis l'antithèse de ce que je parais à des centaines de kilomètres plus à l'ouest, je quitte ainsi volontiers ma peau déchirée pour me muer en un être vulnérable et inoffensif qui attends d'atterrir sous une aile réconfortante et légitime.
Oh oui le retour à la réalité me déchire, mais se lamenter ne sert plus à rien.
Mon corps assaini et reposé y est paré, la vie normale reprend bel et bien.


"La vérité, c'est une agonie qui n'en finit pas. La vérité de ce monde c'est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n'ai jamais pu me tuer moi."


Charlie

jeudi 21 février 2008

"Oh! vous êtes un bon garçon, je veux bien être votre amie, mais pas davantage...Entendez-vous,votre amie ! "


Je ne sais que faire. Il suffit que Charlie parte, et ce blog sombre dans une certaine léthargie. Mais que dire, quand ses mains ne flirtent pas sur le clavier, j'ai l'air d'un con. Ne tergiversons pas. Un léger passage sur l'autre plateforme, tout simplement affligeant. Rien que les titres sont risibles, que je te donne de l'electro sex ou du vuitton-j'ai-de-la-thune-même-si-j'ai-rien. Trop de frustration tue la frustration, entendons-nous. Et après tu as les soirées. Ah les soirées en ville, ou tu vois plus de gamines brailler, que dis-je meugler "je suis deeeef" que si elles l'étaient vraiment. Ça te coupe l'envie de sortir, cette pseudo jeunesse décadente. Tiens aussi, inconstance quand tu flirtes avec nous. Bref, n'épiloguons pas, ce monologue est inutile, un meuble ne masquant qu'à peine le départ de l'autre.

"L'amour vous poignarde, le désespoir vous achève."
(Même en essayant je n'en tire que du ridicule).



Hell is around the corner - Tricky and Portishead.

Rosie.

mardi 12 février 2008

Le silence,mort de l'âme. N°5


Toujours continuer dans la même optique , construire le personnage obtus que je suis.



Jacknife - The Tellers =>
Cet air un peu tzigane, j'aime, c'est léger. Trop éphémère pourtant, au même titre que Girls of Russia , mais bon...

Gang of Gin - Babyshambles =>
Pour l'oeuvre de Pete, pour l'alternance d'euphorie et de calme.

The Bomb - Bucketheads => La base.

Santa Maria - Gotan project => Le projet séduisant, l'alliance subtile, pour un résultat étonnant.

Touch it_Technologic - Daft Punk => Un exemple parmis tant, une réussite, quel album mon dieu.


Rosie.


mercredi 6 février 2008

Le puéril au service de la bêtise.


Seuls les esprits faibles ont besoin d'un lien avec leur peuple pour exister,
Ici, le paroxysme de l'hautainerie contraste inoxérablement avec l'apogée de la stupidité.

Aimer n'est pas exagérer, souvenez-en vous jeunesse limitrophe.

Et narcissique avec ça.


Charlie et Rosie

mardi 5 février 2008

"C'est pas vraiment toi que je regrette, juste ce drôle d'état dans lequel tu me plongeais les jours de grâce jusqu'aux lueurs du matin"N°4


J'ai pas la plume de ce cher Charlie, mes articles serviront juste de faire-valoir à son talent indéniable. Et je m'en contenterais amplement.

It's not over yet - Klaxons => parcequ'en ce moment c'est celle là et pas une autre.

La Norma - Bellini => Toi qui a souhaité me lancer dans ce monde si vaste, cet univers envoûtant, tu as reussi grâce à ce bijou.

Ooh la - The Kooks => je veux pas faire ma groupie, juste cette chanson a une grosse symbolique pour moi, d'une période de légereté de mon enfance , et de la fin d'un cycle , paradoxalement correspondant à un début de saison.

Mongrel meets his maker - Dj Shadow => Un univers sombre, pas chaotique , mais franchement troublant .

I Ain't Saying My Goodbyes - Tom Vek => Pour ce son métallique , pour cette voix atypique , pour ces phases .

Qui sait, avec le temps j'arriverais peut-être à établir ce lien avec l'éxécutoire le plus prisé des damnés, des persécutés .


Rosie

Ineffable,


Histoire


Sous un arbre automnal, j'égrène mon dépit.
J'offre à mes pensées fugueuses, des rêveries;

Où de pauvres tourments embrasés de désir,
Enlaidissent un monde doré de plaisir.

La fontaine, d'une fièvre mélancolique;
Endort mon âme dénuée d'ardeur nostalgique.

Deux amoureux échangent un regard futile,
J'ose me placer dans cette sinistre idylle.

Mon coeur ne me suit plus, seul, il pleure la vie.
Sous un arbre automnal, j'égrène mon dépit.


Charlie

samedi 2 février 2008

"A mesure qu'approche le soir, une inquiétude incompréhensible m'envahit comme si la nuit cachait pour moi une menace terrible"




"Moi, je me débats, lié par cette impuissance atroce, qui nous paralyse dans les songes ; je veux crier, - je ne peux pas ; - je veux remuer , - je ne peux pas ; - j'essaie, avec des efforts affreux, en haletant, de me tourner, de rejeter cetre être qui m'écrase et qui m'étouffe, - je ne peux pas ! "

J'ai rien à ajouter, tout paraitrait trop superficiel à côté .





Rosie.

Sans la musique, la vie serait une erreur.N°3


The Kinks - Lola => Elle est sans conteste la remplaçante musicale de Mandy dans mes rêves.
A mon plus grand regret, cette dernière est maintenant trop plébiscitée.

Franz Ferdinand
- Eleanor put your boots on => L'accent "Fab four" se dégageant d'Eleanor nous transporte dans le Liverpool envoûtant de 65.

Dolly Parton - Jolene => Oh Dolly, grâce à ton texte insensé, j'ai osé me plonger dans les pensées d'une fille amoureuse.

Damien Saez - Usé => Je suis actuellement morose, fatigué, usé, comme la voix suave de Damien l'exprime si bien. Pour autant, je ne repartirais pas dans l'écriture de "Dire, ne se peut".

Ben Kweller - Thirteen => Quant à Ben Kweller, cette balade au piano est peut être la plus réussie que j'ai entendu, un soupçon d'harmonica parachève le tout.


Charlie


mardi 29 janvier 2008

Pour une patrie libre.


Quand j'arrive , je me dis que c'est pas possible, c'est trop gros pour être vrai .
Mais non, ce genre de choses existe vraiment.

C'est pas que je veux jouer l'être supérieur , mais je pensais vraiment que c'était impossible de tomber dans un tel panneau. Abuser des faibles n'est pas glorieux, chers victorieux.

Une telle propagande, c'est revenir au temps du partage total.


Un tiers... Quel beau pays qu'est la France, elle et son français si prisé des dérangés.


Rosie, patriote invétéré.