dimanche 26 octobre 2008

Je n'oublierais jamais


On trempe nos larmes dans un café noir
Nos ongles se croisent et nos mains se prennent
Devant nous la place des hommes, qui d'un pas hésitant, vivent et somnolent
Tes yeux dorés n'ont rien de tristes, miroirs, ils reflètent mes désirs et caressent mon âme comblée
Je n'entends plus rien, ma tête bourdonne et mes veines se noient
Doucement, tes cheveux et ses boucles dansantes m'enlacent, de jasmin, de lilas ou d'un parfum des îles
Et c'est mon cœur alors, qui cesse de rêver
Je suis seul, assis contre un décor sinistre, mais qui tendrement me berce, comme un enfant
Quand l'automne arrive déjà, les hommes marchent en pensant
Et s'écoule sur ma joue gauche, une larme, doucement


Charlie


2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est DIVIN.

Anonyme a dit…

Tu m'impressionne je te dis.