lundi 28 avril 2008

Elle a jeté mon âme à bouffer au néant me laissant le cœur vide, elle a fait des fertiles des averses, l’aride.


Oppresseur,


A force de sourires, d'odeurs, de postures, tu nous troubles.
Jouer l'être faible, sans pouvoir , endort nos soupçons.
Toute chose de cette vie, tourne autour de toi, indubitablement.
Toi seule est maître de nos sentiments, en un mot tu peux nous griser comme nous assassiner.
Insatiable de domination, tu n'hésites pas à nous écraser, pour arriver à tes fins.
Tes désirs, d'un claquement de doigt , sont exécutés.

Pourtant, un jour, notre communauté asservie brisera ses chaînes que représente ton charme, aux apparences charnelles pourtant sincères.
L'escalade que provoque ton apparition, un jour, entraînera la fin d'un temps.
Tes rôles aux allures pourtant certaines, sonneront faux. Tes déguisements tomberont.
Un jour,pour nous tous, opprimés , le véritable sens de l'amour nous enivra de repos et de paix.

Putains, il sonne le glas de votre oppression.



Rosie

mercredi 23 avril 2008

Voyage au bout de la nuit


Un son, à s'injecter directement dans les veines.
Un son et des mots, qui nous transpercent le cœur jusqu'à nous inhiber de toutes autres pensées.

Une décharge poétique qui alimentera sans doute, ma mélancolie naturelle pour longtemps.

Cette sensation toujours, cette tristesse mêlée au sentiment réconfortant de ne pas être seul à avoir des considérations sombres sur le monde environnant.
Je ne suis pas capable de détailler cette œuvre comme il se doit, non, les mots me manquent.
Seulement, je dirais que cet album, c'est un livre.
C'est un journal intime précisément.
Nous sommes dans un train, nous pensons; rupture amoureuse, société condamnée et condition humaine contrastent sobrement avec le paysage qui défile devant nos yeux fatigués, lourds du poids des mots.

De Varsovie à Paris, c'est une Histoire qui se déroule dans mes oreilles.

Un voyage prenant racine au plus profond du pessimisme, libérant une poésie amère et subtile qui nous enlace la nuit en effleurant nos rêves.

J'en tremblerais toujours.

"Oui je sais je suis glauque avec mes chansons tristes, mais j'emmerde le monde et il me le rend bien"




Charlie

jeudi 17 avril 2008

"Baby, you are gonna want me"

Ce retour, ce changement.
Malgré une atmosphère vraiment peu propice, l'euphorie d'un nouveau départ m'a envahi.
Pour cela, merci.
Ces vacances, si ... bizarres niveau commencement.
Ce retour aux sources, musicalement parlant, va encore m'être préjudiciable. Entendons-nous, çà va m'enrichir. Mais je vais encore me faire huer...
Enrichissement à base de Public Enemy, Outkast, et autres groupes que je pense hip hop.
Mais on n'oublie pas d'où on vient, et les Puppets (merci Charlie), buzz de la génération myspace (Manoeuvre, quelles conneries tu peux débiter), redonnent le sourire.
Sentir ce vide, vraiment dur. On ne peut pas perdre une habitude comme çà, çà fait tellement drôle. Rarement eu autant de réserves, on croirait un isolement. Ça fait mal, moralement parlant.
Et puis il y a le retour de cette indifférence, oubliée avec le temps, qu'on pensait enfouie.


Elle ressurgit au plus mauvais moment, on fait avec.
Se plaindre, forme d'impuissance qui veut faire plonger les autres avec nous.
Ne jamais céder à ce chantage, on en sortira ensemble.




Rosie.

mardi 15 avril 2008

"And my fingers scratch at my hair "


Presque un mois d'inactivité.
Un mois.
Je m'aperçois maintenant qu'il aurait peut être fallu réfléchir avant de me lancer dans cette histoire qui en recouvre en elle même tant d'autres, vagues et profondes, démesurées sans doute, que je ne peux que la continuer.
Rien n'est fini, que ce soit pour moi ou pour Rosie.

Pour ma part, si cette histoire est restée dans l'ombre pendant un certain temps, la littérature en est la seule coupable.
Elle me fait rêver, réellement rêver depuis quelques semaines.

Il suffit qu'elle parte longer la Manche pour que je ne pense qu'à la baie de St Malo, lointaine déjà.

La mer est si jolie quand elle reflète la poésie, quand l'écume blanche berce les voiles au loin, et les vieilles barques chargées de souvenirs, dansent, glacées.
Quand le sable peu fin, irritant, te parcourt la peau maladroitement, tu trembles et contemples cette robe endormie, perdu.
Tu l'entends si bien la mer, tu en tombes irrémédiablement amoureux.
Moi, je l'aime, la mer grise et triste, froide et salée, la mer songeuse qui me prend tout à elle.

Que l'été arrive, vite.

Enfin, en pensant à mon cher Arthur, j'ose écrire:

J'aime la littérature.
Or une littéraire aime la littérature.


Charlie