mardi 26 février 2008

"God blesse America, God blesse America"


J'ai l'impression d'avoir quitté cette simple histoire depuis longtemps, d'avoir manquer certains faits.
J'ai oublié à quoi mes idées étaient occupées il y a quelques semaines.

J'ai tout oublié.

Ces derniers jours furent évocateurs.

Telle une routine, l'actualité me ronge chaque soir en période de lycée; je pars morose, je reviens accablé et fatigué par une mélancolie croissante au fil des jours.
Il fallait que je parte loin pour ne pas être gangrené par cette vie éplorée, il fallait que je rencontre un individu pessimiste pour me conforter dans mes idées.
C'est très futile cet instinct d'essayer de trouver une personne qui te ressemble moralement.
Seulement à voir ces "Houna" se trémousser partout, tu deviens un paranoïaque sentimental endurci.
Là-bas, je suis vide de toute réflexion, je suis la neutralité absolue, le pantin rêvé de ce système infernal.
Là-bas, je suis libre de tout, il n'y a aucunes frontières de véhiculées, il n'y a rien de malsain et les individus sont tout simplement irréfléchis.
Là-bas, je suis l'antithèse de ce que je parais à des centaines de kilomètres plus à l'ouest, je quitte ainsi volontiers ma peau déchirée pour me muer en un être vulnérable et inoffensif qui attends d'atterrir sous une aile réconfortante et légitime.
Oh oui le retour à la réalité me déchire, mais se lamenter ne sert plus à rien.
Mon corps assaini et reposé y est paré, la vie normale reprend bel et bien.


"La vérité, c'est une agonie qui n'en finit pas. La vérité de ce monde c'est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n'ai jamais pu me tuer moi."


Charlie

jeudi 21 février 2008

"Oh! vous êtes un bon garçon, je veux bien être votre amie, mais pas davantage...Entendez-vous,votre amie ! "


Je ne sais que faire. Il suffit que Charlie parte, et ce blog sombre dans une certaine léthargie. Mais que dire, quand ses mains ne flirtent pas sur le clavier, j'ai l'air d'un con. Ne tergiversons pas. Un léger passage sur l'autre plateforme, tout simplement affligeant. Rien que les titres sont risibles, que je te donne de l'electro sex ou du vuitton-j'ai-de-la-thune-même-si-j'ai-rien. Trop de frustration tue la frustration, entendons-nous. Et après tu as les soirées. Ah les soirées en ville, ou tu vois plus de gamines brailler, que dis-je meugler "je suis deeeef" que si elles l'étaient vraiment. Ça te coupe l'envie de sortir, cette pseudo jeunesse décadente. Tiens aussi, inconstance quand tu flirtes avec nous. Bref, n'épiloguons pas, ce monologue est inutile, un meuble ne masquant qu'à peine le départ de l'autre.

"L'amour vous poignarde, le désespoir vous achève."
(Même en essayant je n'en tire que du ridicule).



Hell is around the corner - Tricky and Portishead.

Rosie.

mardi 12 février 2008

Le silence,mort de l'âme. N°5


Toujours continuer dans la même optique , construire le personnage obtus que je suis.



Jacknife - The Tellers =>
Cet air un peu tzigane, j'aime, c'est léger. Trop éphémère pourtant, au même titre que Girls of Russia , mais bon...

Gang of Gin - Babyshambles =>
Pour l'oeuvre de Pete, pour l'alternance d'euphorie et de calme.

The Bomb - Bucketheads => La base.

Santa Maria - Gotan project => Le projet séduisant, l'alliance subtile, pour un résultat étonnant.

Touch it_Technologic - Daft Punk => Un exemple parmis tant, une réussite, quel album mon dieu.


Rosie.


mercredi 6 février 2008

Le puéril au service de la bêtise.


Seuls les esprits faibles ont besoin d'un lien avec leur peuple pour exister,
Ici, le paroxysme de l'hautainerie contraste inoxérablement avec l'apogée de la stupidité.

Aimer n'est pas exagérer, souvenez-en vous jeunesse limitrophe.

Et narcissique avec ça.


Charlie et Rosie

mardi 5 février 2008

"C'est pas vraiment toi que je regrette, juste ce drôle d'état dans lequel tu me plongeais les jours de grâce jusqu'aux lueurs du matin"N°4


J'ai pas la plume de ce cher Charlie, mes articles serviront juste de faire-valoir à son talent indéniable. Et je m'en contenterais amplement.

It's not over yet - Klaxons => parcequ'en ce moment c'est celle là et pas une autre.

La Norma - Bellini => Toi qui a souhaité me lancer dans ce monde si vaste, cet univers envoûtant, tu as reussi grâce à ce bijou.

Ooh la - The Kooks => je veux pas faire ma groupie, juste cette chanson a une grosse symbolique pour moi, d'une période de légereté de mon enfance , et de la fin d'un cycle , paradoxalement correspondant à un début de saison.

Mongrel meets his maker - Dj Shadow => Un univers sombre, pas chaotique , mais franchement troublant .

I Ain't Saying My Goodbyes - Tom Vek => Pour ce son métallique , pour cette voix atypique , pour ces phases .

Qui sait, avec le temps j'arriverais peut-être à établir ce lien avec l'éxécutoire le plus prisé des damnés, des persécutés .


Rosie

Ineffable,


Histoire


Sous un arbre automnal, j'égrène mon dépit.
J'offre à mes pensées fugueuses, des rêveries;

Où de pauvres tourments embrasés de désir,
Enlaidissent un monde doré de plaisir.

La fontaine, d'une fièvre mélancolique;
Endort mon âme dénuée d'ardeur nostalgique.

Deux amoureux échangent un regard futile,
J'ose me placer dans cette sinistre idylle.

Mon coeur ne me suit plus, seul, il pleure la vie.
Sous un arbre automnal, j'égrène mon dépit.


Charlie

samedi 2 février 2008

"A mesure qu'approche le soir, une inquiétude incompréhensible m'envahit comme si la nuit cachait pour moi une menace terrible"




"Moi, je me débats, lié par cette impuissance atroce, qui nous paralyse dans les songes ; je veux crier, - je ne peux pas ; - je veux remuer , - je ne peux pas ; - j'essaie, avec des efforts affreux, en haletant, de me tourner, de rejeter cetre être qui m'écrase et qui m'étouffe, - je ne peux pas ! "

J'ai rien à ajouter, tout paraitrait trop superficiel à côté .





Rosie.

Sans la musique, la vie serait une erreur.N°3


The Kinks - Lola => Elle est sans conteste la remplaçante musicale de Mandy dans mes rêves.
A mon plus grand regret, cette dernière est maintenant trop plébiscitée.

Franz Ferdinand
- Eleanor put your boots on => L'accent "Fab four" se dégageant d'Eleanor nous transporte dans le Liverpool envoûtant de 65.

Dolly Parton - Jolene => Oh Dolly, grâce à ton texte insensé, j'ai osé me plonger dans les pensées d'une fille amoureuse.

Damien Saez - Usé => Je suis actuellement morose, fatigué, usé, comme la voix suave de Damien l'exprime si bien. Pour autant, je ne repartirais pas dans l'écriture de "Dire, ne se peut".

Ben Kweller - Thirteen => Quant à Ben Kweller, cette balade au piano est peut être la plus réussie que j'ai entendu, un soupçon d'harmonica parachève le tout.


Charlie