vendredi 19 juin 2009

Whatcha' Got




I know it.
She'll be mine.

mardi 19 mai 2009

Elle m'a dit d'aller siffler là haut



Il faut que j'arrête Brel au moins jusqu'à la fin de cette semaine, je ne sais plus vraiment ce que je veux, ni le réel sens de mes choix.


Allez, faisons la fête.

Nous sommes dans une étrange position,
Sans larmes mais les yeux rouges,
Avec nous, des mélodies et la nuit,
Comme seule compagnie.

Cette nuit qui nous aime, qui nous prend.
Les capuches voilent nos voix,
Nos discours frissonnent eux mêmes de leur légèreté,
L'herbe est trempée, plus loin, leur mascara a coulé.

On a envie de sourire, de sourire.
Et sans toucher nos cheveux, à peine,
Le soleil nous éveille.
Le soleil est la pire saloperie existante,
Par lui seul nous contemplons notre vie aliénante.

Et tout recommence.
Les yeux redeviennent bleus ou bien vert,
La tête bourdonne, même nos sens nous abandonnent.

Mais s'il fallait choisir,
Nous y retournerions chaque jour.

We'll be back in the forest,
Back in the forest.





Arthur&Charlie

lundi 18 mai 2009

« On est tous dans le même pétrin et on nage ensemble dans la même galère. La question est : Veut-on vraiment en sortir ? »

III


Sacha est intelligent mais l’éducation généraliste d’aujourd’hui n’est pas faite pour lui.


Il est incapable de se mettre en concurrence avec qui que ce soit et est tout aussi impuissant envers les multiples sarcasmes lycéens.

Il est de ceux qui pensent que leur vie est entre leurs mains et qu’ils n’ont besoin de personne pour la mener à profit.

Pourtant il n’en est rien.


La nostalgie du temps qui passe habite ses pensées (comme dans le Pont Mirabeau d’Apollinaire ), sa jeunesse s’envole et il ne peut rien y faire, juste le sentir au creux de l’estomac, comme un poids plus lourd chaque jour, et dont on ne peut se débarrasser.


Il est aussi de ceux qui critiquent le monde dans lequel ils vivent mais qui ne font rien personnellement pour le changer.


Sa philosophie ?


« Comment un homme peut-il changer le cours du monde à lui seul ? »


Mais il y en a eu des hommes comme cela !

(Bon c’étaient le plus souvent des pourris c’est vrai.)


Sacha est ce mec qui crache sur le président, méprise la misère, bonifie le communisme et pisse sur l’éducation.


(Il n'avait pourtant ni les dreads, ni les poux, ni le baggy et ni l'odeur.)


Non lui c'était:


PINK FLOYD PINK FLOYD!






NB: (Heureusement que Charlie et Rosie ont toujours prôné l'anonymat, oh douce liberté que nous offre notre "marching powder"... You make us cry but we love you.)




Charlie

dimanche 17 mai 2009

Quizas, Quizas


J'ai 18 ans.
Oui c'est con je les ai depuis quelques mois. Mais là, une grosse révélation, un uppercut qui te fait vaciller.
Ouais j'ai 18 ans.
Et d'un coup, tu réalises. Oui j'ai joué au con . Mais pourquoi j'ai fait çà ? Putain j'ai perdu beaucoup de temps avec mes conneries.
Çà te fait mal un peu mal, tu ne sais plus trop qui tu es.
Mais c'est quoi 18 ans ? Un âge, une année de plus. Plutôt un stimulus qui te fait prendre conscience que tu n'es plus un enfant.
Un bilan , aussi tôt, c'est triste. Mais là ,oui, j'ai grandis.

Rosie

dimanche 10 mai 2009

«C’était la frontière à passer pour devenir adulte. J’étais vraiment con à 16 ans».


II


FUCK.

Il n’y a rien de pire que d’être réveillé en plein rêve.

Surtout quand ce dernier est subtil, enfin du moins, il te fait drôlement de bien au moral ce rêve, ou cauchemar peu importe ; de toute manière ça se rejoint.





Je ne suis plus là, je voyage, loin, assez loin même…

Enfin de toute façon, on m’a réveillé donc c’est fini.



J’ai reçu trois messages cette nuit :

Claire : Réponds moi… → Ca me fait sourire.

Orange Info : Votre compte… → Pas intéressant.

Raph : Tu ne viens pas en cours ? → Merde.


Le temps d’enfiler le polo Fred Perry froissé, le Levi's déchiré et mes célèbres Converse dégueulasses, je me coiffe dans le bus 505 car je n’ai plus les cheveux longs depuis mon dépucelage romantique.

J’espère malgré tout au fond de moi que la barbe, les yeux rouges et la forte odeur de café, et bien, que tout cela passera inaperçu devant mes meilleurs amis pour la vie :

Les profs.


En attendant, sur la route, à côté du gros mec à côte de moi qui transpire comme jamais, j’en profite pour regarder le paysage.

Il fait beau à Bourges aujourd’hui, c’est bizarre.

J’aurais dû prendre le train et partir sur la côte avec ma guitare tiens…

C’est follement inspirant la côte ensablée sous le soleil, les vagues, l’air salin et les premières jupes à fleurs qui apparaissent...


TERMINUS DESCENDEZ DU BUS.


Je suis à cinq minutes du lycée, autrement dit j’ai largement le temps de griller une Lucky et de terminer l’écoute de la chanson en cours : Us de Regina Spektor.

Je tourne la tête et aperçoit un mendiant qui chante en grimaçant : Pas d’argent, sept enfants à nourrir, yé soui yougoslave.


J’augmente le volume.


A ma gauche, un mec tend soixante euros cash à un fournisseur de survêtement Adidas « agrégé », le tout sous les yeux du pseudo Yougoslave qui rechante sa poésie, mais le cœur n’y est plus.

Et le mien d’ailleurs ?


J’écrase ma cigarette.


Bon je frappe ou je ne frappe pas ?


Je frappe.

-« Bonjour, désolé, problème de bus.

(Inutile de faire une phrase, ça les énerve plus qu’autre chose)

- De bus tu dis ?

- Oui.

(J’avais sorti l’excuse type du lycéen, qui n’était vérifié qu’une fois sur 10 paradoxalement)

-Bon à ta place.


Je m’assieds à côté de Julie et enlève mon sac en bandoulière, mon briquet tombe et elle me le ramasse gentiment.



-« On ne t’as jamais dit de porter des jeans plus serré au niveau de la taille, on voit tout tu sais… que je lui dis.

-Ta gueule Sacha. »


Julie c’est la jolie blonde qui me hantait quand j’avais 16 ans, maintenant elle était d’une gentillesse extrême, si bien que je la considérais comme ma meilleure amie, tout simplement.



(Elle avait dû tomber amoureuse elle aussi.)




Charlie


lundi 27 avril 2009

« Les sentiments nous tiennent par la main. Il ne tient qu’à nous de nous en libérer ».



I



Sacha ne s’était pas rasé depuis deux semaines si bien que l’on pouvait déjà apercevoir une barbe bien fournie percer sous ses joues.

Il avait décidé également de ne plus se couper les cheveux, et c’était un fait rare qu’il se les lave plus d’une fois par semaine ; il était soit économe, soit un grand amateur du Carpe Diem, a chacun son opinion.


Allons au but.


Sacha a 16 ans depuis deux mois et se fait sacrément chier dans sa vie ce qui fait de lui un mec intéressant à tout point de vue.

Il habite un modeste T3 avec sa mère, c’était en périphérie de la ville, Bourges je crois, un nom comme ça.


Il ne fait pas très beau là-bas, c’est une ville à l’Anglaise, aux briques rouge vif et au teint gris, comme si l’adéquation avec la pluie était de mise.

Pourtant, Sacha n’a jamais songé à la quitter.

Motif ? Trop jeune.


Sa scolarité ou plutôt le fait de se rendre au moins au lycée, consiste à traîner avec ses potes, fumer avec les mêmes, et écumer les bars environnants.

En fait c’est un rêveur comme John Lennon mais le talent en moins, il se définit volontiers comme un mec cool et stable et pense sincèrement être le garçon idéal dont toutes les sixteens à franges pesant 35 kilos rêveraient.

Evidemment pour parfaire le tout, il est secrètement amoureux de la blonde de sa classe assise au premier rang, à la troisième table en partant de la gauche et qui portait un slim si peu serré que tous les mecs dans un élan de finesse, faisaient tomber un objet au sol pour qu’elle le leur ramasse en dandinant.


La dernière fois avec elle ça a donné cela :

-« Tu pleures Sacha ?

-(Merde, je dois encore être bien défoncé).

Euh non, je vais bien, vraiment…

En fait…

(Putain ce n’est pas original mais je t’aime connasse…)

Tu sors ce soir ? »


Voilà.


Sacha a 16 ans, découvre beaucoup de choses et parmi celles-ci, l’amour.

Enfin je crois que ça s’appelle ainsi non ?

On devrait admirer ceux (ce doit être les Grecs) qui ont inventé le mot Amour.

C’est vrai, pouvoir faire entrer en cinq lettres : déception, mal de ventre, caféine, tabac et pleurs, ça tient réellement du génie.

Pour certains, c’est la plus belle des maladies, comme le chante si bien notre Alain Souchon national par exemple.

Peut être après tout.


Mais c’est aussi l’une des plus douloureuses.


C’est ainsi que Sacha est tombé malade après que la jolie blonde de sa classe (assise au premier rang, à la troisième table en partant de la gauche) ait embrassé trois gars devant ses yeux. Cette fille n’avait bien entendu rien bu ce soir là, mais devant trois paires de Ray-Ban, des franges et une main aux fesses, n’importe quelle adolescente Rock&Roll aurait succombée.

Surtout quand l’un des mecs était le sosie craché d’Adrien Gallo des BB Brunes.


Sacha s’est barré du parc où se rassemblait la jeunesse enivrée.

Avant, il a piqué une Marlboro (Light) à une brune à fossettes occupée à vomir son maigre repas, non sans la traiter vulgairement de traînée au passage.

« - Je suis peut être une p*te, mais moi je chiale pas comme une merde ! »

Il passa sa main sur sa joue.

C’était salé, ce n’était pas de la bière.

C’en était assez pour céder obligatoirement à la facilitée.


C’était le plus gros joint qu’il s’était roulé seul, mais l’épaisse fumée ne dissipait pas pour autant ses pensées sombres. Il était si triste qu’il ne ressentait plus que la chaleur de l’herbe qui se consumait entre ses mains.


Il se leva quarante-cinq minutes plus tard, brancha son Ipod et c’est en écoutant 21st CenturyCrooners de Ghinzu qu’il se mit à courir sans but, ses Converse déchirées foulant les pavées de la vieille ville.


Sacha avait le cœur brisé, c’est pourquoi son dépucelage sentimental acquis, il pensait n’avoir besoin que de tabac, de pleurs et de caféine pour espérer se reconstruire.



Il avait attendu 17 ans pour naître




Charlie


dimanche 19 avril 2009

Va, tout s'en va




Qu'est ce que la peur à part l'appréhension d'une inconnue ? Inconnue, oui toujours, car on a beau déjà avoir vécu cette situation plusieurs fois , il y'aura toujours un refoulement, par une force invisible, un gardien .

Alors qu'est ce que cette force qui me pousse à toujours revenir vers ce qui me fait mal ? Pourquoi pas simplement l'ignorer , passer outre ? Désir de destruction, surement. Connerie aussi. Esprit de conquérant, ne supportant pas l'échec , pourquoi pas.



Rosie.

vendredi 17 avril 2009

Un temps, pour tout. Et là, c'était le moment.






Charlie et Rosie
, la fin d'un cycle . Oui on va tout quitter. Tout ? Il n'y aura encore que ceux qui veulent se leurrer à base d'on ne s'oubliera pas ou autre mièvrerie , souvent féminine.
Si il faut se voiler la face pour pouvoir profiter de ces derniers jours , putain qu'est ce que je vais me faire chier.

Charlie et Rosie, c'est aussi un nouveau départ. L'aurions nous imaginer, un jour , que l'électro nous ferait vibrer ? Que le hip hop , toi le poète mélodieux, te ferait trembler ?

Charlie et Rosie, c'est nous, c'est tout.

Rosie

jeudi 16 avril 2009

I hate you, FUCK YOU


Come back soon

WE'LL MAKE YOU CRY


samedi 17 janvier 2009

Act as the perfect disguise



Olivia est une catin
Au slim noir trop serré.
Elle ne se souvient jamais le lendemain
De combien de mecs l'ont baisé.
Il y a sa frange dans ses yeux
Et ça l'empêche de crier,
Et une bouteille de rosé
Que toujours elle a serré.

Olivia est encore en soirée
Dans la nuit et même le jour,
Avec une blonde qui rit
De beaux exploits et d'amour.
Olivia elle n'aime personne,
Ou seulement l'herbe dans sa poche,
Qu'elle ne fait que caresser.

Olivia est une putain
Qui danse en fermant les yeux,
Mais en ouvrant les mains.
Et dehors elle sort, dehors
Quand vient l'envie de son corps
Et c'est sa robe qui tremble,
Comme sa frange sous ses yeux.
Elle a froid alors, et rêve contre ses mains.

Olivia est une putain.
Mais une putain qu'on n'oublie pas.