mardi 29 janvier 2008

Dire, ne se peut.


Avant toute playlist, il est je pense, impératif de savoir en quel état superficiel je me trouve actuellement plongé.

Les différents masques que j'employais pour cacher un certain mal être se retournent contre moi, à commencer par les adultes prépondérants qui me percent à jour et qui en prennent sans aucun doute, un malin plaisir.
Rire pour mieux pleurer?
L'oxymore n'est pas uniquement une trace écrite.
Elle se vérifie aussi dans le comportement humain.
J'ai eu une discussion avec une personne un jour d'automne :
"Je suis sûr qu'on est le contraire de ce qu'on laisse paraître "
Nous deux, certainement.

Je n'arrive pas à imaginer mon avenir...
Si j'ai parfois la chance de le rêver, je le vois noir ou pire, inexistant.
Le monde est une succession d'ennuis monocordes, ces perspectives heureuses qui tentent d'atteindre mon encéphale, je les laisse volontiers à d'autres.

Et puis je me souviens de ces rêves peu communs, la question fut en Histoire de savoir si le dernier en date était prémonitoire.
Il se pourrait.

Quelle période troublante, que de remous cérébral...

Ce ne peut pas être qu'une simple phase de morosité, ici c'est de la mélancolie pure, malheureusement non fictive.
La question que je me pose finalement est:
Est ce une transition ou l'échéance d'un repli sur soi même inévitable?

Charlie

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'dois avouer que tu as une plume merveilleuse.