samedi 20 septembre 2008

Etre désespérer, mais avec élégance

Que procure ,

Un réveil à base de No Buses ou Girl of Russia ?

Un trajet matinal, contre la vitre givré du bus, avec See the sun ?

Une tentative de réveil, sur le trajet du lycée, en essayant Housi ?

Un retour en bus, tard le soir, avec The time has come again ?

Un départ pour l'inutilité, pulsé par Move my body ?

Un retour, harassé, de cette perte de temps, dans le noir, avec une fine pluie, et Nobody loves you ?



Une solitude assommante, dans le lit, avec la pluie sur le velux, et I love the rain the most ?

Une soirée , avec Dance Wiv Me ?

La fin, vers 5h, seul, dans le froid, une cigarette, Les Princes de la ville ou Jackpotes 2000 ?

Surement plus de sensations, sentiments, qu'aucune autre chose ne me procurera jamais. La recherche, toujours, de LA situation, qui te paralysera le plus, celle qui te fera pleurer sans comprendre, ne serait pas un objectif suffisant dans une vie ?


Rosie

jeudi 18 septembre 2008

Surenchère, surenchère


Pourquoi ? Pourquoi obligatoirement serait-ce un défaut ? Pourquoi ne pourrais-je pas l'envisager comme une certaine qualité ?
Oui, je les aime.
Les femmes, toutes.
Mais voila, un personnage se construit, à base de dires d' harpies, jalouses je l'espère, au moins elles souffrent.
Mais voila, toujours ce doute qui persiste, jamais la confiance n'existe.
Mais voila, le point de non retour est atteint.
Comment faire?
Comment annihiler l'image transportée?
Comment leur montrer que, putains, je peux être leur rêvé, sachant que jamais, au grand dieu, l'idéal sera mon adage?

Non, je ne suis pas manipulateur. J'aime juste les femmes,

Toutes.


Rosie

Dangerous





Je me sens seul.
D'ailleurs si je pense que cette rentrée scolaire est la pire de toute c'est que mes pensées sont encore en Amérique.
Amérique de mon cœur, comme tu m'as été follement inspirante.
Nous sommes mariés maintenant; je me suis fiancé avec New York l'année dernière et me suis définitivement marié avec la Californie cette année, tout en étant terriblement amoureux de San Francisco, qui m'aimait aussi bien entendu; on était sacrément heureux oui.

Retour en France, ce cher et tendre pays démocratique, le 29 août.

Parler encore de rentrée deux semaines après l'officielle est sans doute évocateur, il est sûr que me plonger dans les cours scientifiques requiert plus qu'un mois d'adaptation, mais pourquoi alors avoir choisi cette filière si c'est tout simplement invivable?
Et bien je pense tout simplement, que la scolarité sous ses diverses options ne m'intéresse plus, que j'étudie la littérature, les langues ou bien encore l'art, je serais dans chaque cas assis sur une vulgaire chaise à rêver d'ailleurs.

Comme j'aimerais prendre le premier train venu, n'importe lequel, enfin non mon choix quant à la destination ne serait pas innocent, quoique, je serais prêt à tout oublier tellement je suis fatigué, vraiment.

Qu'on soit à Montpellier, qu'on retourne partout; je ne sais pas moi, mais qu'on vive enfin pour nous, nos vies rêvées.
Jouer de la musique, écrire juste par plaisir et par valeur purgatoire.
Pouvoir partir loin quand j'en ressens l'envie fatale.
Il y a tellement de choses que je ne comprends pas à la Liberté.

Quoiqu'il en soit, j'ai sûrement une sacrée dent contre l'éducation.


Charlie